WASHINGTON — L’ex président américain Donald Trump a plaidé non coupable jeudi d’un acte d’accusation criminel en Géorgie l’accusant d’avoir tenté d’annuler sa défaite électorale de 2020, et a demandé à être jugé séparément de certains de ses 18 coaccusés.
Le comté de Fulton a inculpé Trump en août de 13 chefs d’accusation, y compris de racket, pour avoir fait pression sur les responsables de l’État pour qu’ils annulent sa défaite électorale de 2020 dans l’État et après avoir accusé d’avoir créé une fausse liste d’électeurs pour saper la certification par le Congrès de la victoire du démocrate Joe Biden.
“Comme en témoigne ma signature ci-dessous, je renonce par la présente à toute mise en accusation formelle et je plaide NON COUPABLE à l’acte d’accusation dans cette affaire”, a affirmé Trump dans un dossier déposé auprès de la Cour supérieure du comté de Fulton.
Ce plaidoyer signifie que Trump, le favori pour l’investiture républicaine en 2024, ne comparaîtra pas en personne devant un tribunal d’Atlanta la semaine prochaine pour lutter contre les accusations.
Les avocats de Trump ont aussi demandé au juge de séparer son dossier de certains de ses coaccusés qui ont demandé un procès rapide dans cette affaire.
Cela placerait le cas de Trump sur un calendrier différent de celui d’un coaccusé, Kenneth Chesebro, avocat de la campagne 2020 de Trump, dont le procès devrait commencer le 23 octobre.
Les avocats de Trump ont fait valoir qu’ils n’avaient pas eu suffisamment de temps pour préparer la date du procès fixée pour Chesebro.
Les procureurs du comté de Fulton souhaitent que le procès commence en octobre. Certains des coaccusés de Trump en Géorgie, dont l’avocat Sidney Powell, Trevian Kutti et Ray Smith, ont aussi renoncé à la mise en accusation formelle et ont plaidé non coupable.
Jenna Ellis, une ancienne avocate de Trump qui a contesté les résultats des élections de 2020, a aussi plaidé non coupable jeudi.
Elle a aussi choisi de ne pas comparaître en personne devant le tribunal.
Ellis est accusé de racket et de pression sur les représentants de l’État pour qu’ils violent leurs serments. Les procureurs affirment qu’elle a exhorté les législateurs géorgiens à soutenir le faux plan électoral.
L’acte d’accusation de 98 pages déposé en Géorgie à la mi-août accuse Trump et 18 autres accusés d’un total de 41 chefs d’accusation.