L’explosion a tué 22 personnes, dont 14 Australiens, et a conduit l’organisme de surveillance de la sécurité sur le lieu de travail, WorkSafe, à lancer la plus grande poursuite en matière de sécurité de Nouvelle-Zélande.
Aujourd’hui, le juge du tribunal de district Evangelos Thomas a annoncé qu’il était impossible de poursuivre les propriétaires – Andrew, James et Peter Buttle – en tant qu’individus.
Au lieu de cela, leur société Whakaari Management Limited (WML) sera toujours confrontée à des accusations, de même que d’autres opérateurs touristiques.
“Il n’y a aucune preuve dans cette affaire de ce qui s’est passé derrière la porte de la salle de réunion de WML”, a annoncé Thomas.
“Sans ces preuves, je ne peux pas évaluer ce qu’un administrateur raisonnable aurait fait s’il avait été placé à sa place.”
Les Buttle sont propriétaires de l’île, placée à 50 kilomètres au large au nord de Whakatane, et gagnent environ 920 000 dollars (1 million de dollars néo-zélandais) par an grâce au tourisme qui s’y déroule, d’après l’accusation.
Quarante-sept personnes se trouvaient sur l’île pendant l’éruption de 2019.
