MEXICO – Les opérations au principal aéroport de Mexico sont “très risquées”, a affirmé vendredi le président Andres Manuel Lopez Obrador.
L’aéroport international de Mexico (AICM) fonctionne à 150 % de sa capacité, a affirmé Lopez Obrador lors d’un entretien avec les médias régulière, alors qu’il cherchait à plaider en faveur d’une réduction du nombre de vols là-bas.
L’année dernière, son administration a ouvert un aéroport public au nord du hub principal pour réduire les embouteillages, même si le trafic y reste encore bien inférieur à celui de l’AICM, plus central.
Les réductions de vols subies par le gouvernement à l’AICM devraient être effectif en janvier, réduisant les créneaux horaires de 52 à 43 par heure. Les groupes industriels ont dénoncé cette décision.
Les réductions de vols affecteraient aussi la taxe d’utilisation perçue auprès de chaque passager qui transite par l’aéroport. La taxe est pour le moment utilisée pour rembourser quelque 4,2 milliards de dollars d’obligations liées à l’édification d’un aéroport inachevé, que Lopez Obrador a abandonné durant son élection.
L’agence de notation Fitch a révisé la perspective du trust qui gère les obligations, le Mexico City Airport Trust, de stable à négative en début de semaine, citant des inquiétudes quant à la capacité du principal aéroport à répondre aux besoins de maintenance et à l’importante congestion des passagers.
Interrogé sur le déclassement, Lopez Obrador a affirmé vendredi que les obligataires peuvent être sûrs que leurs investissements sont en sécurité. REUTERS