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Anthony Albanese a annoncé qu’il souhaitait voir les négociations sur un accord de libre-échange avec l’Union européenne réglées d’ici la fin de l’année, alors qu’il s’est entretenu avec les dirigeants du monde pour faire avancer l’accord.
Le Premier ministre a eu des entretiens formels avec le président français Emmanuel Macron en marge du sommet du G20 en Inde samedi, où les deux hommes ont discuté des étapes nécessaires pour finaliser l’accord commercial.
L’Australie est aux prises avec des négociations tendues sur un accord avec l’Union européenne, le gouvernement fédéral rappelant que ce qui était sur la table n’offrait pas un accès suffisant au marché aux producteurs australiens.
Si un accord n’est pas trouvé d’ici la fin de l’année, il est peu probable qu’un accord soit signé dans un avenir proche, en raison des élections européennes en cours.
“Nous ne signerons pas un accord pour le simple plaisir d’avoir un accord”, a annoncé M. Albanese aux journalistes samedi soir.
“Nous pensons que vous pouvez parvenir à un accord car le commerce est bon pour les deux parties, c’est dans l’intérêt national de l’Australie et dans l’intérêt de l’Union européenne.”
Les négociations sur l’accord étaient au point mort en raison d’une impasse sur les indicateurs géographiques pour des produits tels que la feta et le prosecco.
M. Albanese s’était entretenu de manière informelle avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avant le début du G20.
Le Premier ministre a annoncé que les négociations avec l’Union européenne avaient été plutôt positives.
“Nous attendrons et verrons… nos responsables ont continué à avoir des discussions, mais j’aimerais voir l’accord de libre-échange Australie-UE conclu le plus rapidement possible”, a-t-il déclaré.
“Il est clair, au vu des calendriers existants, que les chances que cela se réalise sont bien plus grandes cette année que l’année prochaine.”
L’Union européenne était le deuxième partenaire commercial de l’Australie en 2020, de même que la septième destination des exportations, le quatrième marché de services et la deuxième source d’investissements étrangers.
La position du G20 sur le conflit en Ukraine est « la plus ferme à ce jour » (Albanais)
Les dirigeants du monde ont délivré « le message le plus fort jamais lancé » en dénonçant l’invasion de l’Ukraine, a annoncé Anthony Albanese.
Dans une déclaration des dirigeants publiée le premier jour du sommet du G20 à New Delhi, les nations se sont mis d’accord sur le conflit ukrainien que tous les États « doivent s’abstenir de menaces » et que « l’ère d’aujourd’hui ne doit pas être le conflit ».
Avant le début du sommet, on craignait qu’un consensus ne soit pas atteint en raison du refus de la Russie de condamner sa propre action militaire.
Le Premier ministre a salué la déclaration des dirigeants et a annoncé que le G20 avait prononcé sa condamnation la plus frappante de l’invasion russe.
“Le G20 a dégagé un consensus fort sur le conflit de la Russie contre l’Ukraine, ce message est un langage très fort et c’est le langage le plus fort jamais adopté par la communauté internationale”, a-t-il déclaré aux journalistes samedi soir.
“La toile de fond de ce G20 a été l’impact de l’invasion russe de l’Ukraine et son impact sur l’économie mondiale, sur la sécurité alimentaire, de même que, évidemment, l’impact dévastateur de cette guerre sur le peuple ukrainien.”
Cela dit, la déclaration faisait des concessions dans la mesure où « il y avait des points de vue et des évaluations différents de la situation ».
Le président russe Vladimir Poutine n’a pas assisté au G20 de cette année, mais le ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a pris sa place.
M. Albanese a annoncé que le message des dirigeants rejetant le conflit était « extraordinairement fort », rejetant les affirmations d’après lesquelles la déclaration était édulcorée.
« Cela parle très clairement de la souveraineté et des résolutions de l’ONU », a-t-il déclaré. « C’est un appel à la résolution pacifique du conflit. Je pense que c’est une déclaration très forte.
La déclaration des dirigeants a aussi appelé à tripler la capacité technologique des énergies renouvelables.
Le Premier ministre a rencontré samedi le président français Emmanuel Macron en marge du sommet.
Les deux hommes ont parlé de la sécurité régionale dans le cadre du changement climatique dans le Pacifique et des tentatives de finaliser un accord de libre-échange avec l’Union européenne.
M. Albanese avait eu des entretiens informels avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, sur un accord de libre-échange entre l’Australie et l’Union européenne, dont les négociations étaient auparavant bloquées.
Les deux hommes ont parlé de finaliser l’accord le plus rapidement possible.
Il a aussi eu des entretiens bilatéraux formels avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, de même que des discussions informelles avec le président américain Joe Biden.
Le Premier ministre prononcera un deuxième discours lors du sommet dimanche, pendant la dernière journée de la réunion des dirigeants.
Lors d’une intervention précédente, M. Albanese a exprimé l’obligation pour les états d’agir plus tôt pour s’engager vers un objectif zéro émission nette, disant qu’une action urgente était nécessaire pour éviter une nouvelle exacerbation du changement climatique.
—PAA