Le Caire, 4 septembre (AP) Le plus haut général militaire soudanais est arrivé lundi au Soudan du Sud pour des entretiens avec son président pendant son deuxième voyage à l’étranger depuis le début de le conflit dans son pays en avril.
Le général Abdel-Fattah Burhan, président du Conseil souverain au pouvoir, a atterri à l’aéroport de la capitale du Soudan du Sud et a été reçu par le président sud-soudanais Salva Kiir.
Les deux dirigeants ont inspecté une garde d’honneur et se sont ensuite dirigés vers des négociations qui porteraient sur le conflit au Soudan, a rapporté le conseil.
En avril, les tensions latentes entre l’armée, dirigée par Burhan, et les puissantes forces paramilitaires de soutien rapide, commandées par Mohammed Hamdan Dagalo, ont dégénéré en combats ouverts dans la capitale et ailleurs.
Les confrontations ont réduit la capitale soudanaise, Khartoum, à un champ de bataille urbain, sans qu’aucune des deux parties ne parvienne à prendre le contrôle de la ville.
Le quartier général militaire, où Burhan serait stationné depuis le début du conflit, a été l’un des épicentres du conflit.
Dans la région occidentale du Darfour – théâtre d’une campagne génocidaire au début des années 2000 – le conflit s’est transformé en violence ethnique, les RSF et les milices arabes alliées attaquant des groupes ethniques africains, d’après des groupes de défense des droits et les Nations Unies.
en attendant, pendant son voyage à Juba, Burhan est accompagné du ministre des Affaires étrangères par intérim Ali al-Sadiq et du général Ahmed Ibrahim Mufadel, chef de l’Autorité générale des renseignements, de même que d’autres officiers militaires, a rapporté le Conseil souverain.
Le ministre sud-soudanais des Affaires du Cabinet, Martin Elia Lomuro, a annoncé que le président sud-soudanais avait une solution « pour résoudre le conflit » au Soudan, d’après une déclaration de la présidence sud-soudanaise.
“On sait que le président Kiir est la seule personne qui dispose d’une certaine intimité et une connaissance du Soudan et qui a la capacité de trouver une solution à la crise soudanaise”, a annoncé Lomuro.
Al-Sadiq, le ministre soudanais des Affaires étrangères par intérim, aurait déclaré que le Soudan du Sud était le meilleur candidat pour méditer sur le conflit en cours « car nous sommes un seul pays depuis si longtemps et que nous nous connaissons, nous connaissons les problèmes et nous connaître nos besoins. » Le Soudan du Sud a obtenu son indépendance du Soudan en 2011 après un long conflit.
Au début de le conflit en cours au Soudan, Kiir du Soudan du Sud a tenté de servir de médiateur entre les généraux en guerre, dans le cadre d’une initiative de l’Autorité intergouvernementale pour le développement, un bloc régional de huit membres dont fait partie le Soudan.
Le dirigeant soudanais a rencontré le président égyptien Abdel Fattah el-Sissi quelques jours auparavant dans la ville côtière égyptienne d’el-Alamein. C’était son premier voyage à l’étranger depuis le conflit.
Le conflit aurait fait au moins 4 000 morts, a rapporté le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, même si les militants et les médecins sur le terrain affirment que le bilan est certainement bien plus lourd.
Plus de 4,8 millions de personnes ont été déplacées, d’après l’agence des Nations Unies pour les migrations.
Parmi eux, plus de 3,8 millions ont fui vers des zones plus sûres à l’intérieur du Soudan et plus d’un million d’autres ont traversé la frontière vers les états voisins.
Lundi, les Nations Unies et 64 autres agences humanitaires ont lancé un appel de fonds d’un milliard de dollars pour aider plus de 1,8 million de personnes qui devraient fuir le conflit vers cinq pays voisins d’ici fin 2023.
Ces pays voisins comprennent l’Égypte, le Tchad, la République centrafricaine, l’Éthiopie et le Soudan du Sud.
Le HCR a annoncé que les fonds représentent deux fois plus que ce qui avait été initialement estimé en mai, bien que les déplacements et les besoins continuent de monter en flèche.
« La crise a déclenché une demande urgente d’aide humanitaire », a annoncé Mamadou Dian Baldé, directeur régional du HCR.
« Il est en profondeur affligeant de recevoir des informations engendrant état d’enfants mourant de maladies qui devraien être intégralement évitées, si les partenaires disposaient de ressources suffisantes. » (AP) FZH
.
Avis de non-responsabilité : ce post a été publié automatiquement à partir d’un flux d’agence sans aucune modification du texte et n’a pas été révisé par un éditeur.
(Cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de News18 et est publiée à partir d’un fil d’agence de presse syndiqué – PTI)