
Le gameplay de “NBA 2K24” est en quelque sorte une arme à double tranchant. D’une part, les commandes, une fois maîtrisées, offrent un niveau d’immersion qui donne l’impression que le ballon de basket lui-même est une extension de votre corps. D’un autre côté, le jeu s’accroche à son rythme lent qui perturbe l’expérience immersive. Les écrans et les moments non désactivables destinés à simuler une présentation de jeu de style télévisé ressemblent souvent à des obstacles inutiles quand vous essayez simplement de revenir sur le terrain.
Bien qu’il s’agisse d’une simulation, le jeu s’appuie parfois trop sur le réalisme, créant des moments qui, bien qu’authentiques, entravent la fluidité et le rythme d’une expérience de jeu vidéo. L’équilibre continu entre simulation et gameplay agréable semble légèrement décalé, incapable de satisfaire pleinement l’un ou l’autre spectre. C’est en fin de compte la nature de la bête lorsqu’il s’agit de jeux de sport modernes, que vous essayiez de sauter un écran de temps mort sur le terrain ou de dépasser rapidement un appel de pénalité sur le terrain dans “Madden 24”.
Le mode MyCAREER tente de se débarrasser du penchant de la franchise pour les histoires d’opprimés, en plaçant plutôt les joueurs dans la peau de l’espoir NBA le plus excitant depuis LeBron James. Ce changement narratif est rafraîchissant, favorisant un sentiment de grandeur et d’attente exaltant à explorer, accompagné d’un peu de pression supplémentaire. L’ensemble de l’écosystème « NBA 2K » est à votre disposition, offrant une expérience narrative et ludique riche.
Toutefois, cela peut vite devenir insupportable, surtout pour les nouveaux arrivants. L’écosystème tentaculaire, bien qu’immersif, menace d’engloutir les non-initiés, vous poussant potentiellement à souhaiter une approche plus rationalisée de l’évolution de carrière. Malgré cela, la nouvelle fonctionnalité Key Games constitue un ajout notable, permettant aux joueurs de se plonger dans des jeux cruciaux qui façonnent leur trajectoire de carrière.