Laura Barrón-López :
À l’issue de cette première réunion aujourd’hui, les responsables de la Maison Blanche ont affirmé qu’ils espéraient qu’un accord potentiel serait peut-être conclu sur un projet d’infrastructure ferroviaire.
Cet accord serait conclu entre l’Inde, les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Il relierait les états du Golfe et les états arabes, de même que l’Inde via des ports maritimes. Et un responsable de la Maison Blanche l’a évoqué comme un couloir susceptible de faire trembler la terre. Mais, encore une fois, ces négociations sont encore en cours et n’ont pas encore abouti à un accord.
Au-delà de cela, Amna, les perspectives de véritables développements majeurs à la suite de ce sommet sont minces, et ce en raison du fait que l’Inde ne veut pas s’aliéner la Chine ou la Russie. De plus, les observateurs indiens sont sceptiques quant à l’émergence d’une quelconque déclaration commune de soutien à l’Ukraine à l’issue de ce sommet.
Et les critiques avertissent aussi l’administration que, tandis que Biden tente d’améliorer ses relations avec l’Inde, ils lui rappellent que l’Inde est à nouveau un pays qui viole les droits de l’homme et que sa démocratie est en train de régresser.