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Sergey Nazarov, co-fondateur de Chainlink, a récemment engagé une conversation intéressante avec Ash Bennington, hôte principal chez Real Vision. Le rôle des réseaux Oracle Nazarov a expliqué que les blockchains génèrent intrinsèquement un consensus sur les transactions, les signatures de clés privées, les registres de jetons et les contrats intelligents. Toutefois, ils n’étendent pas ce consensus aux éléments externes tels que les informations, le calcul et la communication inter-chaînes. C’est là que les réseaux Oracle, en particulier ceux décentralisés lancés par Chainlink, jouent un rôle crucial. Ils garantissent la sécurité et la fiabilité des informations introduites dans la finance décentralisée (DeFi), les calculs en dehors de la blockchain et la connectivité entre les différents systèmes. Les réseaux Oracle de Chainlink ont traité des transactions d’une valeur d’environ un billion de dollars, soulignant leur importance à travers le monde de la blockchain. Ces réseaux permettent des fonctionnalités avancées de blockchain en fournissant des informations et des calculs externes sécurisés et fiables. Nazarov a comparé cela à l’évolution des applications Web, qui sont devenues plus sophistiquées parce que elles pouvaient intégrer des informations et des systèmes externes. Nazarov a aussi souligné l’aspect sécurité des réseaux Oracle. Il a souligné que le modèle de sécurité d’une blockchain peut être compromis si les informations externes contrôlant l’état de la chaîne ne sont pas sécurisées ou sont facilement manipulables. Cette sécurité est cruciale pour l’exécution de fonctions avancées telles que DeFi et les jetons d’actifs du monde réel. Discutant des implications plus larges, Nazarov a décrit l’intégration de la finance traditionnelle avec la technologie blockchain. Il a mentionné avoir travaillé avec d’importantes institutions financières comme la banque ANZ en Australie, qui gère plus de mille milliards de dollars d’actifs. Cette collaboration tend à combler le fossé entre les produits financiers traditionnels et l’écosystème blockchain, en tirant parti des réseaux Oracle de Chainlink pour améliorer la fonctionnalité et la sécurité de ces intégrations. Intégration des actifs du monde réel Dans la deuxième partie de l’interview, Nazarov a continué à développer l’intégration des actifs du monde réel (RWA) avec la technologie blockchain. Il a souligné l’importance d’un accès fiable aux informations et le rôle de Chainlink dans la fourniture de preuves de réserves pour des actifs tels que les pièces d’or. Nazarov a expliqué que les RWA sont définis par leur lien avec le monde réel, ce qui nécessite des informations précises et opportunes. Par exemple, les pièces d’or sur la blockchain doivent correspondre aux réserves d’or réelles, un processus de vérification facilité par la preuve de réserves de Chainlink. Ce processus garantit une validation en temps réel plutôt que de s’appuyer sur des audits annuels. Il a aussi évoqué la progression naturelle des banques et des gestionnaires d’actifs dans l’intégration de divers éléments du monde réel dans des produits financiers. Cette progression conduit au développement de protocoles DeFi avancés et à l’intégration des RWA avec les marchés des capitaux. Nazarov a souligné le potentiel des RWA en qualité de garantie précieuse dans l’écosystème Web3. Nazarov s’est ensuite concentré sur le rôle des infrastructures de marché comme SWIFT et DTCC dans cette intégration. Il a noté que ces institutions sont déterminées par la demande des clients, qui privilégient de plus en plus la blockchain comme format supérieur pour la gestion de la valeur et des transactions. Il a détaillé la collaboration de Chainlink avec SWIFT, visant à réadapter ses normes largement acceptées pour les interactions blockchain. Cette collaboration permettrait aux banques de continuer à employer l’infrastructure de SWIFT, facilitant ainsi une transition plus fluide vers la technologie blockchain. En parlant de la Depository Trust & Clearing Corporation (DTCC), Nazarov a souligné son rôle dans la garantie de transactions conformes à la loi dans le domaine américain des valeurs mobilières. Il a souligné que même si ces infrastructures peuvent sembler techniques, elles sont fondamentales pour connecter la finance traditionnelle au système décentralisé basé sur la blockchain. Nazarov a aussi évoqué l’état actuel de l’industrie de la blockchain, soulignant sa croissance dépassant les mille milliards de dollars et le potentiel d’atteindre plusieurs milliards. Il a comparé cela au monde financier traditionnel, qui gère des centaines de milliards de dollars et adopte progressivement la technologie blockchain. Il a souligné la création croissante d’équipes dédiées aux actifs numériques au sein des banques et des gestionnaires d’actifs, motivée par la demande des clients pour des produits et des mises en œuvre d’actifs numériques. Convergence de TradFi et DeFi Dans la troisième partie de l’interview, Nazarov a continué à discuter de l’intégration de la technologie blockchain avec la finance traditionnelle. Il s’est concentré sur le concept d’un Le web mondial unifié de contrats et sur le rôle de Chainlink dans ce processus de transformation. Nazarov a souligné que la finance traditionnelle (TradFi) est, d’après lui, destinée à devenir le plus gros client de la finance décentralisée (DeFi). Il pense qu’il s’agit d’un résultat inévitable, motivé par la clarté juridique progressive qui émerge sur la manière dont TradFi peut employer DeFi. Nazarov a souligné que DeFi, à cause de sa nature de chaîne publique et de sa tolérance au risque plus importante, propose des rendements plus élevés, ce qui le rend attrayant pour les entités TradFi à la recherche de rendements plus élevés. Il a abordé l’idée fausse d’une dichotomie DeFi contre TradFi, expliquant que les deux secteurs sont fondamentalement similaires dans leurs motivations transactionnelles, régies par des principes économiques de base tels que le rendement, l’offre et la demande. La clé, d’après Nazarov, est de rendre la contrepartie dans les transactions DeFi cryptographiquement fiable, dépassant la fiabilité des contreparties traditionnelles. Nazarov a évoqué la stratégie de Chainlink, qui consiste à créer des normes largement adoptées à travers le monde public de la blockchain et à étendre ces normes aux marchés des capitaux pour les informations, les calculs et les communications inter-chaînes. Cette approche tend à garantir que que ce soit dans le Web3 ou sur les marchés des capitaux, les entités s’appuieront sur les mêmes normes sécurisées et fiables pour les transactions. Discutant de l’avenir, Nazarov a imaginé un monde dans lequel les produits financiers de qualité institutionnelle seraient accessibles à tous, facilités par la technologie blockchain. Il prévoit un marché où les particuliers pourront accéder à des actifs symboliques tels que le capital-investissement, les crédits carbone et les flux de trésorerie des assurances. Cette vision repose sur l’idée que la blockchain peut simplifier les complexités associées à ces actifs, les rendant plus accessibles et attrayants pour un marché plus large. Nazarov a comparé l’évolution de cet Le web mondial des contrats au développement de l’Le web de l’information. Il a établi des parallèles entre les premières étapes disparates d’Le web et l’état actuel de la technologie blockchain. Tout comme Le web a évolué pour devenir une plate-forme unifiée d’échange d’données, Nazarov voit la blockchain évoluer vers un Le web mondial de contrats, où des normes telles que le protocole d’interopérabilité inter-chaînes (CCIP) de Chainlink jouent un rôle crucial dans la connexion des différents réseaux de blockchain. Stratégie et vision de Chainlink Dans le quatrième segment de l’interview, Nazarov a examiné de plus près l’avenir de Chainlink et son rôle dans l’unification de la finance traditionnelle (TradFi) et de la finance décentralisée (DeFi). Il a décrit la convergence de ces deux mondes vers un Le web mondial unique de contrats, soulignant l’importance de la sécurité et de la confiance dans cette transition. Nazarov a expliqué que l’objectif est de créer un monde dans lequel les transactions et les calculs de grande valeur sont réglés et automatisés via Chainlink. Il envisage deux mondes parallèles de contrats – l’un dans le secteur public de la blockchain et l’autre dans la finance traditionnelle – fusionnant à terme en un système mondial unifié. Cette convergence dépendra de la sécurité apportée par des systèmes comme Chainlink, qui vont au-delà de ce qui est inhérent aux blockchains. Il a souligné que Chainlink a traité des transactions d’une valeur d’environ un billion de dollars, un chiffre qu’il considère faible par rapport au flux de valeur potentiel via divers jetons, actifs du monde réel (RWA) et protocoles DeFi. Nazarov considère que l’industrie en est à ses débuts ou à mi-parcours, avec une croissance significative attendue à mesure que de plus en plus d’acteurs du marché des capitaux adoptent des normes telles que Chainlink pour les informations et les transactions inter-chaînes. Abordant les défis juridiques et réglementaires, Nazarov a admis qu’il s’agissait d’obstacles à l’intégration de TradFi à la technologie blockchain. Il…