Follow

La Corée du Nord de Kim Jong Un a développé un nouveau type de moteurs à combustible solide à forte poussée pour les missiles balistiques intermédiaires. (Image : Reuters)
Les missiles à combustible solide présentent un niveau plus élevé de facilité d’exploitation et de sécurité. Le test de la Corée du Nord précède la réunion Xi-Biden.
La Corée du Nord a développé et mené avec réussite des essais au sol d’un « nouveau type » de moteur à combustible solide pour ses missiles balistiques à portée intermédiaire interdits, ont déclaré mercredi les médias officiels.
Cette annonce intervient tandis que Pyongyang a aussi révélé qu’une délégation russe dirigée par le ministre moscovite des ressources naturelles, Alexander Kozlov, était en visite à Pyongyang pour tenir des discussions sur la coopération dans les domaines du commerce, de l’économie, de la science et de la technologie.
La coopération militaire croissante entre les deux pays est une source d’inquiétude pour l’Ukraine et ses alliés, en particulier après le sommet du président nord-coréen Kim Jong Un avec le président russe Vladimir Poutine en septembre.
Le Nord «a encore développé un nouveau type de moteurs à combustible solide à forte poussée pour ses missiles balistiques intermédiaires, qui revêtent une importance stratégique importante», a rapporté le média officielle coréenne de Pyongyang.
Le pays a aussi « mené avec réussite les premiers essais au sol du moteur du premier étage et du moteur du deuxième étage les 11 et 14 novembre respectivement », ajoute le déclaration.
Les chercheurs disent que les missiles à combustible solide ont généralement un niveau plus élevé de facilité d’utilisation et de sécurité que les armes à combustible liquide.
Les missiles à combustible solide n’ont pas besoin d’être ravitaillés avant le lancement, ce qui les rend plus difficiles à trouver et à détruire, de même que plus rapides à employer.
Tester un missile à combustible solide plus avancé technologiquement était l’un des objectifs majeurs du président nord-coréen Kim Jong Un dans la campagne de modernisation militaire annoncée dans son rapport du Nouvel An.
En avril, Pyongyang a déclaré avoir testé avec réussite son premier missile balistique intercontinental à combustible solide – la catégorie de missiles balistiques la plus grande et la plus longue portée – le plébiscitant en tant qu’une avancée clé pour les capacités de contre-attaque nucléaire du pays.
Les derniers tests de moteur « ont fourni une garantie certaine pour accélérer de manière fiable la programmation du nouveau système IRBM », a annoncé mercredi KCNA.
Cette avancée est cruciale « à la lumière de l’environnement de sécurité grave et instable auquel est confronté le pays », ajoute-t-il, dans lequel « les ennemis deviendront davantage cruels dans leur collusion militaire ».
La Russie et la Corée du Nord, alliées historiques, sont toutes deux soumises à des sanctions internationales – la première pour son invasion de l’Ukraine et la seconde pour ses programmes d’armes nucléaires et de missiles.
La Corée du Sud a annoncé que Pyongyang fournissait à Moscou des armes en échange de technologies spatiales russes afin de pouvoir mettre en orbite un satellite espion militaire.
Lundi, les chefs de la défense américaine et sud-coréenne ont mis à jour pour la première fois depuis une décennie un accord militaire clé pour contrer Pyongyang et ses menaces nucléaires croissantes.
(Ce post n’a pas été édité par l’équipe de News18 et est publié à partir d’un fil d’agence de presse syndiqué – AFP)Shankhyaneel SarkarShankhyaneel Sarkar est sous-rédacteur principal chez News18, couvrant les questions internationales. Il est un fan d’Arsenal et, durant son temps libre, il aime explorer…Lire la suite