Netanyahu refuse les appels croissants au cessez-le-feu et promet qu’Israël écrasera le Hamas de « toutes ses forces »

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DEIR AL-BALAH, bande de Gaza (AP) — Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a repoussé samedi les appels internationaux croissants à un cessez-le-feu, disant que la combat d’Israël pour écraser les militants du Hamas au pouvoir à Gaza se poursuivra avec « toute sa force ».

Un cessez-le-feu ne serait possible que si les 239 otages détenus par les militants à Gaza étaient libérés, a affirmé Netanyahu dans un discours télévisé.

Le dirigeant israélien a aussi appuyé le fait qu’après le conflit, qui entre désormais dans sa sixième semaine, Gaza serait démilitarisée et qu’Israël y conserverait le contrôle sécuritaire. Cette position semble aller à l’encontre des scénarios d’après-guerre évoqués par le plus très près allié d’Israël, les États-Unis, qui se sont déclarés opposés à une réoccupation israélienne du territoire.

Interrogé sur ce qu’il entendait par contrôle de sécurité, Netanyahu a affirmé que les forces israéliennes devaient pouvoir entrer dans Gaza quand cela était nécessaire pour traquer les militants.

La pression s’est accrue sur Israël après que des médecins affolés du plus grand hôpital de Gaza ont affirmé que le dernier générateur était à court de carburant, faisant la mort d’un bébé prématuré, d’un autre enfant dans une couveuse et de quatre autres patients. Des milliers de blessés de guerre, de membres du personnel médical et de civils déplacés ont été pris dans les confrontations.

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La « situation insupportablement désespérée » à Shifa doit cesser désormais, a affirmé le directeur général du Comité international de la Croix-Rouge, Robert Mardini, sur les réseaux sociaux. Le chef des enquêtes humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, a affirmé que « rien ne peut justifier des actes de guerre dans des établissements de santé, les laissant sans électricité, sans nourriture ni eau ».

Ailleurs, le Croissant-Rouge palestinien a affirmé que les chars israéliens se trouvaient à 20 mètres (65 pieds) de l’hôpital al-Quds, dans le quartier Tal al-Hawa de la ville de Gaza, faisant « un état de panique et de peur extrême » parmi les 14 000 personnes déplacées qui s’y abritaient.

L’armée israélienne a publié des images montrant, d’après elle, des chars opérant à Gaza. Les images montraient des bâtiments ravagés, certains en feu, et des rues en ruines, vides de tout sauf des troupes.

Un rassemblement de 57 dirigeants musulmans et arabes en Arabie Saoudite a appelé dans son déclaration à la fin de le conflit à Gaza et à l’acheminement immédiat de l’aide humanitaire. Ils ont aussi connu sous le nom de la Cour internationale de Justice, un organe de l’ONU, à ouvrir une enquête sur les attaques israéliennes, disant que le conflit « ne peut être qualifiée d’auto-défense et ne peut être justifiée par aucun moyen ».

Netanyahu a affirmé que la responsabilité de tout préjudice causé aux civils incombait au Hamas.

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