La rencontre de Kim Jong-un avec Vladimir Poutine en Russie confirmée par les deux pays

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La Russie et la Corée du Nord ont confirmé que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un se rendrait en Russie pour un entretien très attendue avec le président Vladimir Poutine, qui a suscité des inquiétudes occidentales quant à un éventuel accord d’armement qui pourrait alimenter le conflit de Moscou en Ukraine.Un bref déclaration publié lundi sur le site Internet du Kremlin indique que la visite de Kim répond à l’invitation de Poutine et aurait lieu “dans les prochains jours”. La visite a aussi été rapportée par le média officielle nord-coréenne KCNA, disant qu’il rencontrerait Poutine.Des journalistes d’Associated Press non loin de la frontière entre la Corée du Nord et la Russie ont repéré un train vert avec des bordures jaunes – semblable au train utilisé par Kim Jong Un pendant ses précédents voyages à l’étranger – dans une gare du côté nord-coréen d’un fleuve frontalier.Le train nord-coréen, photographié en 2010, alors qu’il était utilisé par le père de Kim Jong-un, Kim Jong-il. (AP/AAP) (AP/AAP)Il n’était pas clair si Kim était dans le train, qui a été vu faire des allers-retours entre la gare et l’approche du pont qui relie les états, mais n’avait pas traversé le pont à 19 heures (20 heures AEST).Citant des sources gouvernementales sud-coréennes non identifiées, le journal Chosun Ilbo a rapporté que le train aurait quitté la capitale nord-coréenne Pyongyang dimanche soir et qu’une rencontre Kim-Poutine serait possible dès mardi.Le média Yonhap et d’autres médias ont publié des informations similaires. Le média japonaise Kyodo a cité des responsables russes disant que Kim se dirigeait peut-être vers la Russie dans son train personnel.Le bureau présidentiel sud-coréen, le ministère de la Défense et le service national de renseignement n’ont pas tout de suite confirmé ces détails.Des responsables américains ont publié quelques jours auparavant des renseignements d’après lesquels la Corée du Nord et la Russie organisaient une réunion entre leurs dirigeants qui aurait lieu ce mois-ci alors qu’ils élargissent leur coopération face à l’intensification des confrontations avec les États-Unis. Un lieu possible pour la réunion serait la ville de Vladivostok, dans l’est de la Russie, où Poutine est arrivé lundi pour assister à un forum international qui se déroulera jusqu’à mercredi, d’après le média russe TASS. La ville a aussi été le lieu de la première rencontre de Poutine avec Kim en 2019. Le président russe Vladimir Poutine, à droite, et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un se serrent la main pendant leur rencontre à Vladivostok, en Russie, le jeudi 25 avril 2019. (Yuri Kadobnov/Pool Photo via AP, File)D’après des responsables américains, Poutine pourrait se concentrer sur l’obtention de davantage de fournitures d’artillerie nord-coréenne et d’autres munitions pour reconstituer ses réserves en déclin, alors qu’il cherche à désamorcer une contre-offensive ukrainienne et à montrer qu’il est capable de mener une longue guerre d’usure. Cela pourrait potentiellement exercer davantage de pression sur les États-Unis et leurs partenaires pour qu’ils poursuivent les négociations, tandis que les inquiétudes a propos un conflit prolongé augmentent malgré leurs énormes expéditions d’armes avancées vers l’Ukraine au cours des 17 derniers mois.La Corée du Nord possède certainement des dizaines de millions d’obus d’artillerie et de roquettes de conception soviétique qui pourraient potentiellement donner un gigantesque coup de pouce à l’armée russe, estiment les analystes.En échange, Kim pourrait rechercher une aide énergétique et alimentaire indispensable de même que des technologies d’armement avancées, notamment celles liées aux missiles balistiques intercontinentaux, aux sous-marins lance-missiles à capacité nucléaire et aux satellites de reconnaissance militaire, d’après les analystes.Zelensky tout sourire après l’engagement des avions de guerreCertains craignent que d’éventuels transferts de technologie russes n’accroissent la menace posée par l’arsenal croissant d’armes nucléaires et de missiles de Kim, conçus pour cibler les États-Unis, la Corée du Sud et le Japon.Après de nombreuses années de relations compliquées, chaudes et froides, la Russie et la Corée du Nord se rapprochent depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Ce lien est motivé par le besoin d’aide de Poutine et les efforts de Kim pour augmenter la visibilité de ses partenariats avec ses alliés traditionnels, Moscou et Pékin, alors qu’il tente de briser l’isolement diplomatique et de faire en sorte que la Corée du Nord fasse partie d’un front uni contre Washington.Tout en utilisant la diversion provoquée par le conflit ukrainien pour accélérer le développement de ses armes, la Corée du Nord a à multiples reprises accusé les États-Unis d’être responsables de la crise en Ukraine, disant que la « politique hégémonique » de l’Occident justifiait une offensive russe en Ukraine pour se protéger.La Corée du Nord est le seul pays, avec la Russie et la Syrie, à reconnaître l’indépendance de deux régions séparatistes soutenues par la Russie dans l’est de l’Ukraine – Donetsk et Louhansk – et elle a aussi fait allusion à son intérêt pour l’envoi d’ouvriers du bâtiment dans ces régions pour aider aux efforts de reconstruction. .Lors d’un voyage de trois semaines à Moscou en 2001, le train transportait des caisses de Bordeaux et de Beaujolais. (PAA)La Russie – tout comme la Chine – a bloqué les efforts menés par les États-Unis au Conseil de sécurité de l’ONU pour renforcer les sanctions contre la Corée du Nord à cause de l’intensification de ses essais de missiles, tout en accusant Washington d’aggraver les tensions avec Pyongyang en élargissant les exercices militaires avec la Corée du Sud et le Japon.Les États-Unis accusent depuis l’année dernière la Corée du Nord de fournir à la Russie des armes, notamment des obus d’artillerie vendus au groupe de mercenaires russes Wagner. Les responsables russes et nord-coréens ont nié ces affirmations. Par contre les spéculations sur la coopération militaire entre les deux pays se sont intensifiées après la rare visite du ministre russe de la Défense Sergueï Choïgu en Corée du Nord en juillet, quand Kim l’a invité à une exposition d’armes et à un défilé militaire massif dans la capitale, où il a affiché des ICBM conçus pour cibler les États-Unis. continent.

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