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La commission électorale pakistanaise a affirmé que le pays pourrait se rendre aux urnes en janvier 2024, mais que le tribunal suprême du Pakistan pourrait lui ordonner d’organiser des élections plus tôt. (Image : fichier Reuters)
L’ECP affirme que les élections pourraient avoir lieu la dernière semaine de janvier, mais le tribunal suprême du Pakistan pourrait invoquer des exigences constitutionnelles et demander à l’ECP d’organiser des élections en novembre.
La Commission électorale du Pakistan (ECP) a affirmé vendredi qu’elle prévoyait d’achever la délimitation des circonscriptions des assemblées nationales et provinciales d’ici le 30 novembre.
Le quotidien pakistanais Dawn a affirmé que la décision permet à l’ECP d’organiser des élections générales au cours de la dernière semaine de janvier 2024, avec le 28 janvier comme date possible ou le 4 février, en cas d’autres difficultés pratiques.
Le commissaire en chef des élections (CEC), Sikandar Sultan Raja, a choisi de réduire le temps nécessaire pour terminer l’exercice de délimitation.
Toutefois, si la Cour suprême du Pakistan intervient et lui ordonne d’abandonner l’exercice de délimitation et d’organiser des élections générales dans 90 jours pour satisfaire aux exigences constitutionnelles, les élections auront alors lieu plus tôt.
“Nous nous conformerons à (l’ordre du SC)”, a affirmé un haut responsable à Dawn.
L’ECP, d’après des experts juridiques pakistanais qui se sont entretenus avec le journal, pourrait devoir travailler avec le tribunal suprême plutôt que de prendre des décisions de son propre chef. Ils ont souligné le rejet par la Cour suprême de la requête de l’ECP visant à réviser un verdict dans une affaire relative à la conduite des élections au Pendjab et à Khyber Pakhtunkhwa suite à la dissolution des deux assemblées provinciales.
« Il n’appartenait pas à l’ECP de se tordre les mains puis de céder sous le poids de sa propre incapacité déclarée à persuader ou à cajoler l’exécutif d’obéir à l’ordre constitutionnel de l’article 220 et d’adopter un ordre inconstitutionnel visant à avancer les élections de plusieurs mois. » Le juge Munib Akhtar, juge suprême du Pakistan, a affirmé dans un jugement plus tôt ce mois-ci.
Il a affirmé que la commission électorale devait demander réparation au tribunal suprême au lieu de reporter les élections d’elle-même.
Les chercheurs estiment que l’arrêt pose un principe qui aura des implications pour les prochaines élections. Si l’exigence constitutionnelle est prise en compte, les élections devraient alors avoir lieu le 8 novembre.
“Le calendrier des élections sera aussi annoncé en tenant compte du calendrier de délimitation modifié”, a affirmé l’ECP dans une déclaration de presse, soulignant que la décision de réduire le calendrier de délimitation avait été prise sur la base des commentaires des partis politiques.
Shankhyaneel SarkarShankhyaneel Sarkar est sous-rédacteur principal chez News18, couvrant les questions internationales. Il est un fan d’Arsenal et, pendant son temps libre, il aime explorer…Lire la suite