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Rudy Giuliani a plaidé non coupable des accusations portées contre la Géorgie qui l’accusent d’avoir tenté, avec l’ex président Donald Trump et d’autres, d’annuler illégalement les résultats des élections de 2020 dans cet État américain.
En déposant son plaidoyer de non-culpabilité auprès du tribunal, l’ex maire de New York et avocat de Trump a aussi renoncé à son droit de comparaître lors d’une audience de mise en accusation prévue le 6 septembre.
Trump et Giuliani font partie des 19 personnes inculpées dans un vaste acte d’accusation de 41 chefs d’accusation qui détaille un vaste complot visant à contrecarrer la volonté des électeurs géorgiens qui avaient choisi le démocrate Joe Biden plutôt que le républicain sortant.
Les accusations portées contre Giuliani, de même que d’autres problèmes juridiques, marquent une chute incroyable pour un homme qui a été célébré comme « le maire de l’Amérique » au lendemain de l’attaque terroriste du 11 septembre.
Il fait désormais face à 13 chefs d’accusation, dont celui de violation de la loi géorgienne anti-racket, dont la version fédérale était l’un de ses outils favoris en qualité de procureur dans les années 1980.
Champ de mines juridique
La procureure du comté de Fulton, Fani Willis, a annoncé qu’elle souhaitait juger les 19 accusés ensemble. Par contre les querelles juridiques ont déjà commencé dans une série de dossiers déposés devant les tribunaux depuis le dépôt de l’acte d’accusation le 14 août.
Plusieurs des personnes inculpées ont déposé des requêtes pour être jugées seules ou avec un petit groupe d’autres accusés, tandis que d’autres tentent de porter leur procédure devant la Cour fédérale. Certains cherchent à être jugés rapidement en vertu d’une règle du tribunal géorgien d’après laquelle leur procès débuterait début novembre, tandis que d’autres demandent déjà au tribunal de prolonger les délais.
À cause de « la complexité, l’étendue et le volume de l’acte d’accusation de 98 pages », Giuliani a demandé au juge dans le dossier de vendredi de lui donner au moins 30 jours après avoir reçu des informations sur les témoins et les preuves des procureurs pour déposer des requêtes.
Vendredi aussi, le gouverneur de Géorgie, Brian Kemp, a nommé un comité de trois personnes pour déterminer si Shawn Still devrait être suspendu de son poste au Sénat pendant que ses poursuites sont en cours.
Still était l’un des 16 républicains de Géorgie à avoir signé un certificat déclarant faussement leur ferme conviction que Trump avait remporté l’État et se déclarant électeurs « dûment élus et qualifiés ».
Still a été élu au Sénat de l’État de Géorgie en novembre 2022 et représente un district de la banlieue nord d’Atlanta.
-PAA