Il a fallu un engagement explicite de son homologue israélien à ouvrir Gaza à l’aide humanitaire pour que le président américain Joe Biden accepte d’effectuer un voyage extraordinaire en temps de guerre à Tel Aviv.
Si le voyage constituera une démonstration spectaculaire de soutien à Israël alors qu’il prépare sa réponse aux attaques du Hamas de quelques jours auparavant, il constituera aussi l’effort le plus fort de Biden pour alléger les souffrances des civils et permettre à ceux qui veulent quitter Gaza.
La diplomatie aux enjeux élevés avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu, son interlocuteur depuis quatre décennies, souligne l’équilibre délicat que Biden est en train de trouver alors qu’il entame aujourd’hui une visite de dernière minute en temps de guerre.
La vie de millions de civils, dont des Américains, est en jeu actuellement coincée dans l’enclave côtière palestinienne où une crise humanitaire est en cours bien que les troupes israéliennes se massent à ses frontières en prévision d’une invasion terrestre attendue.
Même si les États-Unis n’ont pas explicitement stipulé qu’Israël ne lancerait pas son invasion tant que Biden n’aurait pas quitté la région, c’est ce que pensent les responsables américains qui ont passé ces derniers jours à débattre et à planifier la visite du dirigeant, d’après plusieurs personnes proches du dossier. .