Dernière mise à jour : 23 mars 2024, 00h30 IST
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Le président Joe Biden prévoit d’accueillir le Premier ministre irakien Mohammed Shia alSudani, en visite le mois prochain tandis que les états tiennent des négociations formelles sur la cessation de la mission d’une coalition militaire dirigée par les États-Unis et formée pour combattre le groupe État islamique en Irak.
WASHINGTON : Le président Joe Biden prévoit d’accueillir le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani, en visite le mois prochain tandis que les états tiennent des négociations formelles sur la cessation de la mission d’une coalition militaire dirigée par les États-Unis et formée pour combattre le groupe État islamique en Irak.
La réunion est prévue le 15 avril, a annoncé vendredi la Maison Blanche.
Les dirigeants « se consulteront sur une série de questions », notamment la lutte contre l’État islamique et « les réformes financières irakiennes en cours pour promouvoir le développement économique et les progrès vers l’indépendance financière et la modernisation de l’Irak », a indiqué la Maison Blanche.
Les deux pays entretiennent des relations délicates en partie à cause de l’influence considérable de l’Iran en Irak, où une coalition de groupes soutenus par l’Iran a porté al-Sudani au pouvoir en octobre 2022.
Ces dernières semaines, les États-Unis ont exhorté l’Irak à faire davantage pour empêcher les attaques contre les bases américaines en Irak et en Syrie, qui ont davantage secoué le Moyen-Orient à la suite de l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. L’objectif est aussi d’exercer une pression financière sur les relations entre Bagdad et Téhéran, en restreignant l’accès de l’Irak à ses propres dollars, dans le but d’éradiquer le blanchiment d’argent qui profiterait à l’Iran et à la Syrie.
Les États-Unis et l’Irak ont, quant à eux, tenu une première session en janvier pour discuter de la fin de la coalition créée pour aider le gouvernement irakien à combattre l’État islamique, avec quelque 2 000 militaires américains restant dans le pays en vertu d’un accord avec Bagdad. Les responsables irakiens ont périodiquement appelé au retrait de ces forces.
Cette visite interviendra aussi un an après l’enlèvement à Bagdad d’Elizabeth Tsurkov, une universitaire russo-américaine de l’Université de Princeton qui serait détenue par une milice soutenue par l’Iran, Kataib Hezbollah, considérée par Washington comme un groupe terroriste et est considéré comme l’un des groupes armés les plus puissants d’Irak. Il a été formé pendant la vacance du pouvoir qui a suivi l’invasion de l’Irak par les États-Unis en 2003, avec le soutien du Corps des Gardiens de la révolution islamique d’Iran.
Jeudi, la sœur de Tsurkov, Emma, a exhorté le Département d’État à déclarer l’Irak comme État soutenant le terrorisme et a appelé la Maison Blanche à subordonner la réunion d’Al-Sudani à la condition que le Premier ministre organise la libération de sa sœur – ce qu’elle a affirmé : il avait le pouvoir du faire.
« Je suis consterné que Soudani soit autorisé à serrer la main du dirigeant Biden tandis que son autre main tient les clés des chaînes de ma sœur », a affirmé Tsurkov lors d’un événement devant l’ambassade irakienne à Washington.
Avis de non-responsabilité : ce post a été publié automatiquement à partir d’un flux d’agence sans aucune modification du texte et n’a pas été révisé par un éditeur.
(Cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de News18 et est publiée à partir d’un fil d’agence de presse syndiqué – Associated Press)