Dernière mise à jour : 19 mars 2023, 00:09 IST
La police arrête des partisans de l’ex Premier ministre Imran Khan lors d’une opération de recherche dans la résidence du Khan, à Lahore, au Pakistan, le 18 mars 2023. La police pakistanaise a pris d’assaut samedi la résidence de l’ex Premier ministre Khan dans la ville orientale de Lahore et a arrêté 61 personnes au milieu des larmes gaz et affrontements entre les alliés de Khan et la police, ont indiqué des responsables. PA
Imran Khan a annoncé que la police avait pris d’assaut sa maison où sa femme Bushra Bibi était seule, disant que “l’agression” contre sa maison faisait partie d’une contrepartie pour ramener Nawaz Sharif au pouvoir.
Lors d’une journée dramatique dans la politique pakistanaise, l’ex Premier ministre Imran Khan a une fois de plus échappé à son interpellation, dans le cadre de l’affaire Toshakhana, alors même que sa maison à Lahore a été perquisitionnée et que des affrontements ont démarré entre la police et ses partisans.
Pendant l’audience, le juge de district et de session supplémentaire (ADSJ) Zafar Iqbal a autorisé Khan à partir sans son inculpation dans une affaire de corruption après avoir marqué sa présence à l’extérieur du complexe judiciaire.
L’audience a été ajournée au 30 mars.
La journée a vu une confrontation entre les alliés de Khan et les forces de sécurité qui ont tenté de l’arrêter pour avoir sauté plusieurs audiences précédentes.
La situation est devenue intense quand la résidence de Khan Zaman Park à Lahore a été perquisitionnée par plus de 10 000 policiers de la police du Pendjab. Au moins 61 salariés du parti pakistanais Tehreek-e-Insaf ont été arrêtés et environ 10 salariés du PTI et trois policiers ont été blessés.
Voici les dernières mises à jour du Pakistan aujourd’hui
🔺La police a lancé la «grande opération» à la résidence de Khan Zaman Park ici et a supprimé tous les camps et les barricades érigées là-bas par Pakistan Tehreek-e-Insaf: des militants du parti pour empêcher son interpellation dans l’affaire Toshakhana.
🔺L’inspecteur général de la police du Pendjab, le Dr Usman Anwar, a annoncé que 20 fusils, dont une Kalachnikov, et des bouteilles de bombes à essence ont été récupérés dans la résidence de Khan.
🔺Le juge Iqbal, après avoir attendu pendant des heures que Khan atteigne le tribunal, a accepté la suggestion de son avocat d’obtenir la signature de l’ex premier ministre sur la feuille de présence dans son véhicule pour se conformer aux ordonnances judiciaires de présence en personne.
🔺”La situation telle qu’elle est, l’audience et la comparution ne peuvent pas avoir lieu, c’est pourquoi tous ceux qui se sont réunis ici doivent se disperser après avoir marqué leur présence. Il n’y a pas besoin de bombardements ou de bombardements, l’audience ne peut pas avoir lieu aujourd’hui », a annoncé le juge cité par le journal Dawn.
🔺Réagissant au raid de sa résidence, Khan a qualifié le raid de sa résidence de Lahore d'”outrage au tribunal”. “Je vais tout de suite aborder la question de l’outrage, de la violation du caractère sacré de ma maison et de la violence contre mes salariés et notre personnel domestique avec notre système judiciaire”, a-t-il déclaré.
🔺Imran Khan a annoncé que la police avait pris d’assaut sa maison où sa femme Bushra Bibi était seule, disant que “l’agression” contre sa maison faisait partie d’une contrepartie pour ramener Nawaz Sharif au pouvoir. Un véhicule du convoi d’Imran Khan s’est aussi renversé alors qu’il se rendait à Islamabad.
🔺Au milieu de l’audience, des affrontements ont démarré entre les forces de sécurité et les alliés de Khan devant le complexe judiciaire avant sa comparution devant le tribunal.
🔺Le chef de la police d’Islamabad, Akbar Nasir Khan, a annoncé aux médias que les alliés de Khan avaient eu recours à la violence, lancé des pierres sur la police et incendié un piquet de police.
🔺La police d’Islamabad a aussi arrêté samedi le chef d’état-major d’Imran Khan, Shiblee Faraz, puis l’a relâché sur ordre d’un juge supplémentaire. Faraz a été invité à comparaître devant le tribunal lundi.
🔺en attendant, l’organisme de surveillance des médias électroniques pakistanais a interdit samedi aux chaînes de télévision par satellite de diffuser en direct des événements devant le tribunal d’Islamabad, où l’ex Premier ministre Imran Khan doit comparaître dans une affaire de corruption à son encontre.
🔺Craignant l’agitation et le chaos au milieu de la situation actuelle, environ 4 000 responsables de la sécurité, dont des commandos de police d’élite, des escouades antiterroristes et des gardes paramilitaires, ont été déployés autour d’Islamabad, les hôpitaux étant en état d’alerte maximale.
Avec les apports de l’agence
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