Dernière mise à jour : 02 mars 2023, 22 h 49 IST
Photo d’archive du dirigeant russe Vladimir Poutine. (Image : Reuters)
Moscou a affirmé jeudi que des Ukrainiens étaient entrés en Russie et avaient ouvert le feu sur des civils, une allégation démentie par Kiev en tant qu’une “provocation délibérée”.
Le service de sécurité russe du FSB a affirmé jeudi que des “nationalistes ukrainiens” qui auraient traversé la région du sud de Briansk avaient été repoussés par la frontière ukrainienne.
“Afin d’éviter des pertes civiles et des dommages aux infrastructures civiles, l’adversaire a été poussé sur la zone ukrainien”, a affirmé le service de sécurité intérieure dans une déclaration diffusé par les agences de presse russes. Le groupe a ensuite été la cible d’une “frappe d’artillerie massive”. a également ajouté le FSB.
Moscou a affirmé jeudi que des Ukrainiens étaient entrés en Russie et avaient ouvert le feu sur des civils, une allégation démentie par Kiev en tant qu’une “provocation délibérée”.
La Russie affirme que ses régions limitrophes de l’Ukraine sont régulièrement bombardées par l’armée ukrainienne, mais l’incursion présumée, si elle est confirmée, serait un rare exemple de bataille au sein de son territoire.
Les allégations sont survenues bien que le conflit débordait pendant la réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 à New Delhi, le secrétaire d’État américain Antony Blinken déclarant qu’il avait exhorté son homologue russe Sergueï Lavrov à mettre fin à la campagne en Ukraine.
Peu de temps après que la Russie eut signalé l’incursion présumée, le président Vladimir Poutine a affirmé que les assaillants étaient “des néonazis et des terroristes… qui ont commis aujourd’hui une autre attaque terroriste, ont pénétré dans la zone frontalière et ont ouvert le feu sur des civils”.
“L’histoire d’un groupe de sabotage en Russie est une provocation délibérée classique”, a-t-il déclaré. “La Russie veut effrayer son peuple pour justifier l’attaque contre un autre pays et la pauvreté croissante après l’année de guerre.”
L’AFP n’a pas pu vérifier les informations de manière indépendante.
Le service de sécurité du FSB a affirmé que l’incident s’était produit dans le district de Klimovsky de la région de Bryansk, qui borde l’Ukraine, et qu’un “grand nombre d’explosifs” avait été trouvé.
Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a affirmé qu’il y avait eu “une attaque par des combattants ukrainiens”.
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(Cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de News18 et est publiée à partir d’un flux d’agence de presse syndiqué)