Dernière mise à jour : 01 mars 2023, 19h34 IST
L’Allemagne a annoncé quelques jours auparavant qu’elle expulsait deux diplomates iraniens pour répondre la condamnation à mort prononcée contre la double nationalité Jamshid Sharmahd, aussi résidente américaine. (Photo d’archives : Reuters)
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a annoncé que les deux diplomates avaient reçu l’ordre de sortir pour répondre “l’ingérence… du gouvernement allemand dans les affaires intérieures et judiciaires” de l’Iran.
L’Iran a ordonné mercredi l’expulsion de deux diplomates allemands dans un geste du tac au tac après que Berlin a pris des mesures similaires pour répondre une condamnation à mort prononcée contre un double national.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a annoncé que les deux diplomates avaient reçu l’ordre de sortir pour répondre “l’ingérence… du gouvernement allemand dans les affaires intérieures et judiciaires” de l’Iran.
L’Allemagne a annoncé quelques jours auparavant qu’elle expulsait deux diplomates iraniens pour répondre la condamnation à mort prononcée contre la double nationalité Jamshid Sharmahd, aussi résidente américaine.
“Le régime iranien bataille son propre peuple de toutes les manières possibles et ne montre aucun respect pour les droits de l’homme”, avait alors déclaré le chancelier Olaf Scholz.
L’Allemagne a critiqué la mesure de représailles de l’Iran mercredi.
“Leur expulsion est arbitraire et injustifiée, ils n’ont rien fait de mal”, a annoncé un porte-parole du ministère des Affaires étrangères à Berlin.
Sharmahd, 67 ans, avait été reconnu coupable d’avoir joué un rôle dans l’attentat à la bombe d’une mosquée dans la ville méridionale de Chiraz en 2008, qui avait tué 14 personnes et en avait blessé 300.
Sa famille a rejeté les accusations dans les termes les plus fermes et a demandé à Berlin “d’agir tout de suite” pour sauver “sa vie”.
Les tribunaux iraniens ne reconnaissent pas la double nationalité.
Le pouvoir judiciaire a annoncé que Sharmahd avait prévu de commettre 23 actes “terroristes”, dont il a réussi cinq.
Les procureurs l’ont accusé d’avoir établi des contacts avec des “officiers du FBI et de la CIA” et d’avoir “tenté de contacter des agents du Mossad israélien”.
Il est accusé de diriger le groupe Tondar qui tend à renverser la république islamique et est déclaré illégal par le gouvernement en tant qu’organisation “terroriste”.
L’Iran détient au moins 17 citoyens occidentaux, la plupart d’entre eux ayant la double nationalité, dont Sharmahd.
Les groupes de défense des droits de l’homme affirment qu’ils font partie d’une politique de prise d’otages par l’Iran pour obtenir des concessions de gouvernements étrangers.
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(Cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de News18 et est publiée à partir d’un flux d’agence de presse syndiqué)