Dernière mise à jour : 01 mars 2023, 20 h 10 IST
Désormais, El Nino, son opposé de réchauffement dans le cycle, El Nino, serait peut-être en route cette année, a affirmé l’Organisation météorologique mondiale de l’ONU dans sa mise à jour trimestrielle. (REUTERS/Thomas Peter/photo d’archives)
Le phénomène sortant de La Nina, un refroidissement des températures de surface qui a la capacité de avoir un impact généralisé sur les conditions météorologiques mondiales, a démarré en septembre 2020
Un phénomène météorologique exceptionnellement long de La Nina qui a intensifié la sécheresse et les inondations se termine enfin, ont annoncé mercredi les Nations Unies – mais ce qui va suivre pourrait apporter ses propres problèmes.
Le phénomène La Nina sortant, un refroidissement des températures de surface qui a la capacité de avoir un impact généralisé sur les conditions météorologiques mondiales, a démarré en septembre 2020.
Toutefois, malgré l’effet de refroidissement de La Nina, 2021 et 2022 ont été plus chauds que n’importe quelle année avant 2015.
Désormais, El Nino, son opposé de réchauffement dans le cycle, El Nino, serait peut-être en route cette année, a affirmé l’Organisation météorologique mondiale de l’ONU dans sa mise à jour trimestrielle.
L’OMM a affirmé qu’après un La Nina inhabituellement têtu et prolongé pendant trois années consécutives – un soi-disant triple creux – il y avait de fortes chances qu’El Nino se développe en juin-août.
“Le premier triple plongeon La Nina du 21e siècle touche enfin à sa fin”, a affirmé le chef de l’OMM, Petteri Taalas.
“L’effet de refroidissement de La Nina a mis un frein temporaire à la hausse des températures mondiales, même si la dernière période de huit ans a été la plus chaude jamais enregistrée”, a-t-il ajouté.
“Si nous entrons désormais dans une phase El Niño, cela risque d’alimenter un autre pic des températures mondiales.”
– Des prévisions incertaines –
La Nina est le refroidissement de grande ampleur des températures de surface dans le centre et l’est de l’océan Pacifique équatorial. Il se produit normalement tous les deux à sept ans.
Les conditions oscillent entre La Nina et son opposé El Nino, avec des conditions neutres entre les deux.
L’OMM a affirmé qu’il y avait une probabilité de 90% de conditions neutres de mars à mai, diminuant à 80% dans la fenêtre avril-juin et à 60% en mai-juillet.
Les chances de développement d’El Niño sont estimées à 15 % en avril-juin, 35 % en mai-juillet et 55 % en juin-août.
Toutefois, les prévisions produites à cette période de l’année sont assorties d’un degré d’incertitude plus élevé.
“Nous avons besoin de deux ou trois mois supplémentaires pour avoir une idée plus précise de ce à quoi nous attendre”, a affirmé Alvaro Silva, consultant à l’OMM travaillant sur les mises à jour trimestrielles.
Le suivi de l’oscillation entre les deux phases aidus pays à se préparer à leurs impacts potentiels, tels que les inondations, les sécheresses ou les chaleurs extrêmes, a-t-il déclaré à l’AFP.
– Risques El Niño –
Même avec le refroidissement de La Nina, “les huit dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, nous avons donc ici un signal important du changement climatique”, a-t-il déclaré.
“Avec El Nino, il y a une probabilité accrue que nous vivions l’année la plus chaude jamais enregistrée.”
L’OMM a affirmé que même si La Nina touchait à sa fin, des impacts latents étaient susceptibles de se produire pendant un certain temps grâce à sa longue durée, de sorte que certains de ses effets sur les précipitations pourraient persister.
Bien qu’El Nino et La Nina soient un phénomène naturel, ils se déroulent “dans un contexte de changement climatique induit par l’homme, qui augmente les températures mondiales, affecte les régimes de précipitations saisonnières et rend notre climat plus extrême”, a affirmé l’OMM.
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(Cette histoire n’a pas été éditée par le personnel de News18 et est publiée à partir d’un flux d’agence de presse syndiqué)