WASHINGTON (AP) — À l’occasion de la Saint-Patrick ce week-end, le président Joe Biden a pu s’attarder vendredi sur l’un de ses sujets favoris : l’Irlande.
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Biden a accueilli le Premier ministre irlandais Leo Varadkar à la Maison Blanche, puis les deux ont assisté à un déjeuner au Capitole américain tandis que les deux pays célèbrent un siècle de relations diplomatiques. Le président portait une cravate verte pour l’Irlande et le bureau ovale était décoré d’un bol de trèfles placé devant la cheminée.
« Que la charnière de notre amitié ne rouille jamais », a annoncé Biden au Premier ministre irlandais.
Le président de la Chambre, Mike Johnson, R-La., a accueilli le président et Varadkar pour le « déjeuner annuel des amis de l’Irlande » au Capitole. Johnson a affiché le président comme « l’Irlandais le plus célèbre d’Amérique ». Biden a profité de l’événement pour demander une aide étrangère afin de soutenir l’Ukraine dans sa lutte contre la Russie et Israël, de même que pour fournir une aide humanitaire à la population de Gaza.
Varadkar a utilisé ses remarques lors du déjeuner pour saluer les États-Unis pour leur travail visant à rétablir la paix entre l’Irlande et l’Irlande du Nord – qui fait partie du Royaume-Uni – avec l’accord du Vendredi saint de 1998. Mais il s’est tourné vers le conflit en Ukraine, la Chambre n’ayant pas été en mesure d’adopter une aide militaire pour le pays, au grand dam de Biden.
« L’Ukraine ne doit pas tomber et, ensemble, nous devons la soutenir aussi longtemps qu’il le faudra », a annoncé Varadkar. « Nous sommes impatients de travailler avec l’Amérique au cours des 100 prochaines années. »
Biden est quasiment aussi friand de son héritage irlandais que de son État d’origine, le Delaware, et de sa ville natale de Scranton, en Pennsylvanie. Il adore énoncer, entre autres, le poète irlandais Seamus Heaney. Il a porté des toasts irlandais avant des dîners officiels. Il a régulièrement évoqué l’Irlande avec des dirigeants d’autres pays étrangers. Il a pris la parole dans un pub l’année dernière lors d’une visite en Irlande, se réjouissant de la chance d’être là-bas.
Comme l’a annoncé le Premier ministre canadien Justin Trudeau l’année dernière pendant la visite de Biden dans ce pays : « Joe, une chose que tout le monde a appris sur toi, c’est que tu es un fier Irlandais-Américain. »
Sa campagne prévoyait d’organiser un événement virtuel vendredi pour mobiliser les électeurs irlandais américains en signe des intérêts des démocrates. Le Bureau du recensement a annoncé qu’environ 30 millions de personnes aux États-Unis revendiquent une ascendance irlandaise, le groupe le plus important se trouvant dans la région de Chicago.
La rédactrice d’AP, Darlene Superville, a contribué à ce rapport.