Le Fonds d’investissement des pensions du gouvernement japonais (GPIF), le plus grand fonds de pension au monde avec 1,5 billion de dollars d’actifs sous gestion, étudie la possibilité d’inclure le Bitcoin, l’or et d’autres actifs qu’il considère comme illiquides dans son portefeuille d’investissement.
Cette évolution a été révélée après que le GPIF a annoncé le développement d’une nouvelle approche d’investissement de manière durable, après avoir historiquement adopté une approche d’investissement conservatrice privilégiant les classes d’actifs établies.
La nouvelle approche répond aux « changements majeurs dans l’économie et la société, ainsi qu’aux progrès technologiques rapides », comme l’a rapporté Cointelegraph pour la première fois.
L’objectif du fonds de pension est dorénavant de rassembler des informations complètes sur la diversification vers des actifs alternatifs qu’il considère comme « illiquides », notamment la crypto-monnaie phare Bitcoin et les métaux précieux comme l’or, entre autres.
Historiquement, le GPIF a investi principalement dans des actions, des obligations, de l’immobilier, du capital-investissement et des infrastructures. La caisse de retraite a noté :
Outre les informations de base sur les actifs ciblés par la fourniture d’informations, nous recherchons aussi des informations sur la manière dont les fonds de pension étrangers les intègrent dans leurs portefeuilles et sur les cas d’investissement réels.
Il convient de noter que cette décision concerne une demande d’informations qui ne signifie pas nécessairement que le GPIF va investir dans de nouveaux actifs comme le Bitcoin ou l’or, mais plutôt qu’il envisage d’approfondir ses recherches sur la base des recherches qu’il collecte.
Le Fonds d’investissement des pensions du gouvernement du Japon a été fondé en 2006 et investit principalement dans des fonds d’infrastructure clés qui soutiennent des fonctions sociétales et économiques vitales. Le portefeuille d’investissement de la société comprend des actifs des marchés nationaux et internationaux.
Le fonds gère 225 000 milliards de yens japonais d’actifs, soit l’équivalent d’environ 1 540 milliards de dollars.
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