Au moins 100 personnes ont été tuées et des dizaines blessées mardi par des inondations généralisées et des glissements de terrain provoqués par de fortes pluies dans la capitale congolaise, Kinshasa.
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a affirmé que les autorités recherchaient toujours d’autres corps.
“Nous sommes venus évaluer les dégâts et les principaux dégâts que nous voyons sont humains”, a affirmé Lukonde à la télévision d’Etat mardi.
Quelque 12 millions de personnes vivent dans les 24 quartiers de Kinshasa touchés par les inondations, d’après trois responsables locaux qui ont annoncé à l’Associated Press que des personnes ont été tuées, des maisons submergées et des routes détruites.
Dans la région de Ngaliema, plus de trois douzaines de personnes sont mortes et les corps sont toujours en train d’être comptés, a affirmé le maire de la région, Alid’or Tshibanda. Dans une autre partie de la ville, cinq membres d’une même famille ont été tués, certains par électrocution.
“C’est une juste calamité”, a affirmé Pierrot Mantuela. Le trentenaire a perdu sa mère, sa fille de neuf ans et ses trois frères. “C’est triste de perdre tous les membres de ma famille”, a-t-il déclaré. Il a été épargné car il travaillait lundi soir quand les pluies ont commencé, a-t-il dit.
Les responsables ont annoncé qu’une partie importante de la destruction s’était produite dans des maisons construites sur des parcelles sans autorisation officielle. “Ils n’ont aucun document. Ils sont chassés mais ils reviennent toujours », a affirmé Dieumerci Mayibazilwanga, le maire de Mont-Ngafula, à propos des personnes qui construisent des maisons sans autorisation.
En 2019, des inondations et des glissements de terrain ont tué au moins 32 personnes à Kinshasa et dans ses environs.
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