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Les gens ont fait la queue devant les cliniques de fièvre des hôpitaux chinois pour des contrôles COVID-19, un nouveau signe de la propagation rapide des symptômes après que les autorités ont commencé à démanteler les mesures strictes contre la maladie.
Trois ans après le début de la pandémie, la Chine s’apprête à s’aligner sur un monde qui s’est largement ouvert à vivre avec COVID, en procédant à un changement de politique majeur mercredi dernier après des protestations sans précédent contre ses freins étouffants.
Il a abandonné les tests avant de nombreuses activités, limité la quarantaine et se préparait lundi à désactiver une application mobile utilisée pour suivre les antécédents de voyage d’une population de 1,4 milliard de personnes.
Les autorités continuent d’exhorter au port du masque et à la vaccination, en particulier pour les personnes âgées.
Système de santé fragile
Mais avec peu d’exposition à une maladie largement maîtrisée jusqu’à dernièrement, la Chine est mal préparée, d’après les analystes, à une vague d’infections qui pourrait peser sur son système de santé fragile et entraîner l’arrêt des sociétés.
Lily Li, qui travaille dans une entreprise de jouets dans le centre de fabrication du sud de Guangzhou, a affirmé que plusieurs employés, de même que le personnel de fournisseurs et de distributeurs, avaient été infectés et étaient chez eux en s’isolant.
“Fondamentalement, tout le monde se précipite désormais simultanément pour acheter des kits de test rapide d’antigènes, mais a aussi quelque peu abandonné l’espoir que le COVID puisse être contenu”, a-t-elle déclaré.
“Nous avons accepté que nous devions de toute façon obtenir le COVID en temps venu.”
Les gens se sont blottis dans le froid à l’extérieur de la clinique de la fièvre
À Pékin, la capitale, environ 80 personnes se sont blottis dans le froid devant une clinique de la fièvre dans le quartier chic de Chaoyang tandis que les ambulances passaient.
Reuters a été témoin de files d’attente similaires à l’extérieur des cliniques de la ville centrale de Wuhan, où COVID-19 est apparu pour la première fois il y a trois ans.
Le nombre de patients attendant d’être admis dans les cliniques d’urgence et de fièvre augmentait, a affirmé dimanche un médecin qui travaille dans un service respiratoire d’un hôpital de Pékin, cité par le journal Global Times, soutenu par l’État.
Au cours des dernières semaines, les cas locaux ont connu une tendance à la baisse depuis un pic de 40 052 fin novembre, montrent toutefois les chiffres officiels. Le décompte de dimanche de 8626 était en baisse par rapport aux 10 597 nouveaux cas de la veille.
Par contre les chiffres reflètent la baisse des exigences de test, d’après les analystes, tandis que les attentes sanitaires chinoises ont mis en garde contre une augmentation imminente.
Dans des commentaires lundi dans les pages soutenu par l’État Shanghai Securities News, Zhang Wenhong, chef d’une équipe d’experts du centre commercial, a affirmé que l’épidémie actuelle pourrait culminer dans un mois, bien que la fin de la pandémie puisse prendre trois à six mois. une façon.
-Reuters