La justice iranienne a accusé le rappeur dissident Toomaj Salehi de répandre la « corruption sur Terre », un délit grave qui pourrait entraîner le condamner à la pein de mort.
Un groupe de défense des droits basé aux États-Unis avait tweeté samedi que le procès de Toomaj Salehi avait commencé “sans avocat de son choix”, et sa famille a déclaré que sa “vie était gravement menacée”.
Le chef de la justice d’Ispahan, Asadollah Jafari, aurait déclaré le 27 novembre que Salehi faisait face à d’autres chefs d’inculpation, notamment “d’activité de propagande contre l’establishment, de formation d’un groupe illégal dans l’intention de perturber la sécurité du pays, de coopération avec des gouvernements hostiles et de diffusion mensonges et incitation à la violence ».
En effet, le rappeur a été interpellé peu de temps après qu’il ait déclaré à un média canadien : « Vous avez affaire à une mafia qui est prête à tuer la nation entière… afin de conserver son pouvoir, son argent et ses armes.
La justice iranienne a déjà confirmé six condamnations à mort pour les manifestations, et le groupe de défense des droits Amnesty International affirme que, sur la base de rapports officiels, plus de 19 personnes actuellement en procès sont accusées de crimes qui pourraient les voir pendre.