La semaine dernière, le comité des règles de San Francisco a approuvé à l’unanimité une version d’un projet de politique déclarant que les robots peuvent être “utilisés comme une option de force mortelle lorsque le risque de mort pour des membres du public ou des officiers est imminent et l’emporte sur toute autre option de force”.
Les membres du comité des règles du conseil de surveillance de la ville examinent la nouvelle politique depuis plusieurs semaines, comme l’a rapporté Mission Local.
Le San Francisco Police Department précise qu’un robot de ce genre ne serait piloté à distance que par un policier habilité à le faire, après avoir suivi une formation spécifique.
Il faut, ensuite, préciser que la police possède déjà des robots d’assistance, par exemple dédiés au désamorçage d’engins explosifs ou encore aux enquêtes sur des « matières dangereuses ».
Mais les robots tueurs n’entrent pas encore dans ce qui pourrait être admis au quotidien par la population.
Peu de temps après la publication du rapport, le PD d’Oakland a annoncé sur Facebook qu’il avait décidé de ne pas ajouter de “véhicules télécommandés armés au département”.
En effet, la ville de New York a par exemple essayé d’inviter des robots dans la police et la population voyait d’un mauvais oeil ce robot qui était un « chien robot policier » développé par Boston Dynamics, non armé : les observateurs ont craint qu’il soit utilisé de manière abusive par les autorités.
Le NYPD a rapidement décidé d’annuler son contrat avec l’entreprise de robotique.
Notons que certains fabricants de robots comme Boston Dynamics ont signé un engagement de ne pas militariser leurs robots.