Nombreuses sont les théories avancées par les physiciens qui expliquent par exemple que nous vivrions dans un multivers infini d’univers ou encore que notre univers ne serait en fait qu’une simulation informatique programmée par des intelligences supérieures qui en affineraient en permanence les conditions.
Dès 1990, le physicien John Wheeler expose son concept « It from bit », c’est-à-dire que tout objet de l’univers, particules, champs et même l’espace-temps, sont descriptibles en termes d’information et trouvent leur origine dans la théorie de l’information.
Dans sa vision, l’information est la nature fondamentale de la physique, donc tous les phénomènes physiques de l’univers ne sont que des agencements de bits aux valeurs variables.
Cette dernière théorie serait soutenue par une branche de la science appelée physique de l’information, qui affirme que l’espace-temps et la matière ne seraient pas des phénomènes fondamentaux.
Pour la physique de l’information, la réalité physique est fondamentalement constituée de bits d’information, à partir desquels émerge notre expérience de l’espace-temps.
Par comparaison, la température « émerge » du mouvement collectif des atomes. Aucun atome n’a fondamentalement de température.
Cela conduit à l’extraordinaire possibilité que notre univers entier soit en fait une simulation informatique.
Tout monde de réalité virtuelle est basé sur le traitement de l’information.
Cela signifie que tout est finalement numérisé ou pixélisé jusqu’à une taille minimale qui ne peut plus être subdivisée : les bits. Cela semble imiter notre réalité selon la théorie de la mécanique quantique, qui régit le monde des atomes et des particules.
Il indique qu’il existe une plus petite unité discrète d’énergie, de longueur et de temps. De même, les particules élémentaires, qui constituent toute la matière visible de l’univers, sont les plus petites unités de matière. Pour faire simple, notre monde est pixélisé.
Les lois de la physique qui régissent tout dans l’univers ressemblent également aux lignes de code informatique qu’une simulation suivrait dans l’exécution du programme.
De plus, les équations mathématiques, les nombres et les motifs géométriques sont présents partout, le monde semble être entièrement mathématique.
Une autre curiosité en physique soutenant l’hypothèse de la simulation est la limite de vitesse maximale dans notre univers, qui est la vitesse de la lumière.
Dans une réalité virtuelle, cette limite correspondrait par exemple à la limite de vitesse d’un processeur.
Nous savons qu’un processeur surchargé ralentit le traitement informatique dans une simulation.
La théorie de la relativité générale d’Albert Einstein démontre que le temps ralentit au voisinage d’un trou noir.