L’accusé, un Allemand converti à l’islam, a été reconnu coupable en octobre 2021, entre autres, de deux chefs de crimes contre l’humanité par réduction en esclavage – un cas ayant entraîné le décès – et d’appartenance à une organisation terroriste à l’étranger.
Elle avait initialement été condamnée à 10 ans de prison, qui a été annulée par la Cour fédérale de justice au motif que les juges avaient commis une erreur en condamnant l’accusé pour un « cas moins grave » de crimes contre l’humanité et avaient négligé les circonstances aggravantes.
L’accusée Jennifer W. arrive dans une salle d’audience pour son procès à Munich, en Allemagne, le 25 octobre 2021. (AP)
Une nouvelle audience de détermination de la peine pour la femme, identifiée uniquement sous le nom de Jennifer W., conformément aux règles allemandes en matière de protection de la vie privée, s’est terminée en août par une peine de 14 ans de prison.
Le tribunal a annoncé mercredi avoir rejeté son appel comme étant « manifestement infondé ». Le déclaration sur la décision ne précise pas pour quels motifs elle a fait appel.
La jeune fille est morte à Falloujah, en Irak, en août 2015.
Lors du procès initial, le tribunal a estimé que l’accusé n’avait rien fait pour aider la jeune fille – qui avait été enchaînée par son mari dans leur cour – même si cela aurait été « possible et raisonnable ».
Le couple a aussi réduit en esclavage la mère de la jeune fille.
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Jennifer W., aujourd’hui âgée de 32 ans, a été arrêtée alors qu’elle tentait de renouveler ses papiers d’identité à l’ambassade d’Allemagne à Ankara en 2016 et expulsée vers l’Allemagne.
Son ancien mari, un citoyen irakien identifié uniquement sous le nom de Taha Al-J., a été reconnu coupable par un tribunal de Francfort en novembre 2021 de génocide, de crimes contre l’humanité, de crimes de guerre et de coups et blessures ayant entraîné le décès.
Il a été condamné à la réclusion à perpétuité.