Une équipe de recherche multidisciplinaire de l’Université du Texas à Arlington développe actuellement un dispositif de détection cérébrale bimode qui détecte rapidement et efficacement la maladie d’Alzheimer.
La maladie d’Alzheimer résulte d’une lente dégénérescence des neurones, débutant au niveau de l’hippocampe (une structure cérébrale essentielle pour la mémoire) puis s’étendant au reste du cerveau.
Elle est caractérisée par des troubles de la mémoire récente, des fonctions exécutives et de l’orientation dans le temps et l’espace. Le malade perd progressivement ses facultés cognitives et son autonomie.
Les progrès en matière de connaissances et d’innovation pour mieux comprendre et anticiper la maladie d’Alzheimer ne cesse de se développer.
En effet une équipe de chercheurs développe actuellement un “dispositif de détection cérébrale à double mode”qui va permettre de rapidement pouvoir identifier la maladie d’Alzheimer.
Hanli Liu, professeur de bio-ingénierie, dirigera la recherche intitulée “Biomarqueurs numériques pour la maladie d’Alzheimer avec une petite détection cérébrale bimode”, selon l’UTA (l’Université du Texas à Arlington).
Nous sommes actuellement en train de créer un moyen rapide et efficace d’évaluer ce les processus métaboliques, hémodynamiques et électrophysiologiques (MHE) dans le cerveau humain, affirme le chercheur.
“Le développement proposé nous permet d’identifier des biomarqueurs neurophysiologiques numériques. Après validation croisée, ils peuvent être utilisés pour une détection précise de la maladie d’Alzheimer chez chaque patient ainsi que pour le dépistage de la phase précoce de la maladie d’Alzheimer”, a-t-elle ajouté.
Cet appareil enregistre les données de la spectroscopie dans le proche infrarouge (NIR), ainsi que des électroencéphalogrammes secs/sans fil (EEG), selon le rapport.
Cet appareil multifonctionnel sera capable de mesurer une variété de paramètres de santé cérébrale, tels que le métabolisme cérébral, le volume sanguin cérébral, l’oxygénation cérébrale, les pouvoirs d’oscillation cérébrale et la connectivité fonctionnelle et le couplage neurovasculaire, ajoute le rapport.