Depuis son entrée en action en juillet, le télescope spatial James Webb n’a pas cessé de nous époustoufler et redéfinir notre vision de l’univers de manière impressionnante.
La dernière image des caméras infrarouges de l’instrument poursuit sa fonction capturant l’instant d’une formation d’étoiles, qui se présente comme un portrait fascinant en forme de sablier de débris cosmiques brillants.
Le sujet de la dernière capture de Webb est une protoétoile du nom de L1527, qui, en tant que protoétoile de classe 0, est considérée comme étant au stade le plus précoce de la formation d’étoiles, à environ 100 000 ans.
Il reste donc “protégé” dans un nuage de poussière et de gaz et n’a pas encore développé la capacité de générer sa propre énergie par fusion nucléaire comme notre propre Soleil et d’autres étoiles du cosmos.
Malgré l’apparence chaotique de cette protoétoile nouvellement née, la NASA affirme qu’elle n’aurait pas plus de 100 000 ans environ, ce qui est relativement jeune pour une nouvelle étoile.
C’est qu’elle est aux premiers stades de son développement et de sa formation que la protoétoile est encore engloutie dans un cocon de nuages sombres de poussière et de gaz, semblables à ceux qui composent le sablier de feu que nous voyons dans cette partie de l’espace.
Les teintes incroyables que l’on décèlent à travers la photo du téléscope sont le résultat de différentes couches de poussière entre Webb et les nuages sombres entourant L1527, avec des zones bleues créées par des couches de poussière plus fines et orange par les couches plus épaisses.
Des filaments d’hydrogène moléculaire traversent les nuages à la suite de l’éjection de la protoétoile.