C’est ce que révèle une étude récente affirmant que les personnes qui cessaient de fumer avant l’âge de 35 ans revenaient un taux de mortalité comparable à celui des personnes qui n’ont jamais fumé.
Sur la base de ce rapport, on pourrait estimer après l’âge de 35 ans que le corps serait sur un déclin qui réduirait l’efficacité des processus de réparation des dégâts causés par le tabac.
Les détails de l’étude révèle que les anciens fumeurs qui ont arrêté le tabac entre l’âge de 35 et 45 ans avait un taux de mortalité de 21 % plus élevé que les non-fumeurs.
En toute logique, passé le cap de cette tranche d’âge en allant vers la tranche de 45 et 54 ans c’est là que les choses se compliquent, en effet, le taux de mortalité de cette tranche d’age grimpe à 47 % de plus que les personnes qui n’auraient jamais fumé.
Cette étude est la troisième de ce type à découvrir que cesser de fumer à 35 ans, aurait des vertus fondamentales pour le reste de la vie, en particulier pour les personnes qui auraient commencé à fumer à un jeune âge.
De nombreuses études, ont par ailleurs confirmés que plus un fumeur arrête tôt de fumer, plus c’est bénéfique pour sa santé.
L’étude s’est en partie servi d’informations provenant d’une base de données des registres des décès des États-Unis.
Les chercheurs ont travaillé sur plus de 500 000 personnes qui ont dû remplir des formulaires à propos de leur santé entre 1997 et décembre 2018.
Les participants se trouvaient dans la tranche d’âge de 25 à 85 ans au moment du recrutement.
L’expérience a regroupé des fumeurs actifs, d’anciens fumeurs et les personnes n’ayant jamais touché au tabac sous quelque forme que ce soit.
A souligner que les personnes qui arrêtent de fumer à 45 ans réduisent le risque de décès brutal de 90 %.
En définitive, l’étude a surtout révélé que plus le temps passait après qu’une personne ait arrêtée de fumer, plus son taux de mortalité devenait proche de celui des personnes n’ayant jamais fumé.