Le dossier sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie s’est à nouveau “retrouvé sur la table” depuis la semaine dernière face à une première ministre qui semble vouloir trouver un consensus, en appelant les indépendantistes à “poursuivre le dialogue”.
“Les échanges ont été incomplets en raison de l’absence d’une partie des acteurs politiques”. Et tout ce qui était présent lors de sa “convention des partenaires”, devaient selon elle réfléchir à “la nécessité de rechercher le consensus”.
Trois référendums de rejet de l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, ont tour à tour été boudé par les indépendantistes suite aux résultats du référendum du 12 décembre dernier, qu’ils avaient également boycotté.
Les résultats du précédent référendum qui date d’il y a un an, ont largement favorisé le non à l’indépendance à plus de 96 %, perturbé par l’appel au boycott des indépendantistes et une faible participation de moins de 46 %.
L’objectif de cette matinée de réunion était avant tout d’organiser les méthodes de discussions à venir, et la Première ministre a rappelé « qu’il avait été convenu d’élargir le champ des discussions au-delà des seules questions institutionnelles. »
« Si l’on veut déboucher sur un accord, il faudra que le dialogue se noue à trois : l’Etat, les indépendantistes et les non-indépendantistes. Ça n’est pas le cas pour le moment et cette réunion est une étape, sans aucun doute, mais on est encore loin d’avoir amorcé le dialogue nécessaire.” Selon Philippe Bas, sénateur LR.